250 €

Le manuscrit du testament
de William Shakespeare.

Document recto-verso
Encadrement entre-deux-verres
Trois tableaux de 33 cm x 43 cm

Mais detalhes

Un manuscrit unique, présenté en 3 tableaux

A l’occasion du 400e anniversaire de la mort de William Shakespeare (23 avril 1616), les éditions des Saints Pères proposent la reproduction d’un document unique, puisqu’on peut y découvrir la graphie du plus grand des dramaturges du monde.

On aurait pu imaginer que le père de Roméo et Juliette, auteur d’une quarantaine de pièces et de poèmes, laisse à la postérité quelques manuscrits, que ce soient des textes littéraires ou des notes plus personnelles. Il n’en n’est rien : seules six « signatures » ont pu être identifiées dans des documents, dont trois dans le fameux Testament.

Conservé précieusement aux Archives nationales à Londres, le Testament, composé de trois feuillets, aurait été rédigé (probablement par son avocat Francis Collins) en plusieurs temps à partir de janvier 1616, avec des changements significatifs quelques semaines avant sa mort. Une analyse du papier au rayon X et à l’infrarouge a démontré que le 2e feuillet aurait été composé 3 ans avant le 1er et le dernier feuillet (sans doute provenant d’une version antérieure du Testament) en janvier 1613. Les ajouts à l’encre plus foncée, entre les lignes, ont été introduits juste avant son décès.

Ce que le manuscrit nous dit de Shakespeare

L’artiste aurait ainsi été un businessman astucieux, qui corrigea son Testament à plusieurs reprises pour le tenir « à jour » et pour assurer la sécurité financière de sa famille. L’essentiel de ses biens et sa propriété New Place furent légués à ses filles (notamment à Susannah Hall, l’aînée). Shakespeare ne laisse aucun hasard à l’attribution de ses possessions : comme un bol en argent, une épée, ou encore son « second-best bed » à sa femme Anne.

Certaines théories couramment admises se trouvent ainsi être remises en questions: Shakespeare, mourant, retiré à Stratford où il aurait rédigé le Testament lui-même ; Shakespeare, méfiant envers son gendre Thomas Quiney, désireux de le retirer du Testament (il semblerait que ce Testament de janvier 1616 soit plus généreux envers Judith et son époux) ; Shakespeare, indifférent envers sa femme et ne lui léguant que le « 2e meilleur lit de la maison »...

Le manuscrit, quoique rédigé dans le langage juridique de l’époque, n’est pas aussi froid qu’on a bien voulu le penser. Il est le dernier témoignage de l’état d’esprit d’un génie qui sait qu’il va mourir, et qui revoit sa succession dans le moindre détail, jusqu’aux portes de la mort...

La controverse

L’absence de traces manuscrites de Shakespeare a, dans le passé, conduit à s’interroger sur la paternité de ses écrits mais aussi sur l’existence même de l’homme. Le Testament divise les experts et déchaîne les passions. Pourquoi n’est-il fait ici nulle mention de ses livres, de ses manuscrits, de ses textes de pièces et de ses poèmes, des actions qu’il avait au Théâtre de Londres ? A l’inverse, il alloua une somme spéciale pour l’achat de bagues gravées à sa mémoire qu’il souhaitait voir offertes à ses amis acteurs...

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Documents recto-verso présentés dans trois cadres entre-deux-verres (33 cm x 43 cm).

Cadre en bois, fabriqué en France. Chaque tableau est assemblé à la main dans nos ateliers à Cambremer.